Depuis son apparition en décembre 2019, le coronavirus fait d’énormes dégâts et bouleverse le système économique et sanitaire mondial. D’importantes réformes ont ainsi été mises en place, notamment au niveau du transport aérien, entraînant ainsi un important manque à gagner pour les compagnies aériennes. Chute des réservations, avions à moitié vide, suppressions de vols… voilà autant d’impact du coronavirus sur les compagnies aériennes. Le secteur du transport aérien traverse actuellement la plus grande crise à laquelle il a été confronté depuis les attentats du 11 septembre 2011.
Les compagnies aériennes suppriment leurs vols
Compte tenu de la propagation rapide de l’épidémie, de nombreuses compagnies aériennes ont pris les dispositions qui s’imposent. De plus en plus de compagnies aériennes comme Air France, Air Canada ou encore British Airways annulent tous les vols à destination des pays à risque. Ainsi, comme impact du coronavirus sur les compagnies aériennes, on note une annulation de près de 200 000 vols.
Aussi, il a été recommandé à la population d’observer des consignes de sécurité très strictes. Ces consignes stipulent par exemple qu’il faut éviter au maximum les voyages et par conséquent les aéroports pendant le coronavirus.
Quel est l’impact du coronavirus sur les compagnies aériennes ?
Les compagnies aériennes sont en voie d’être dans le rouge car elles traversent l’une des périodes les plus sombres de leur histoire. Face à l’expansion de la maladie dans plusieurs pays et la difficulté des spécialistes sanitaires à maîtriser la situation, des gouvernements à l’instar de celui de la France, ont instauré l’ordre d’imposer à la population de rester chez eux afin de non seulement se protéger mais protéger aussi leurs proches. De ce fait, les aéroports sont donc à moitié vides et les activités vont au ralenti.
L’impact du coronavirus sur les compagnies aériennes est considérable. Dans ce contexte quelque peu délicat, certaines compagnies aériennes se sont vues obliger de faire voler à vide certains de leurs avions pour pouvoir conserver leurs créneaux. Cet état de chose avait pour cause la disposition d’une législation Européenne : le ‘’use or lost’’, une réglementation qui stipule que toute compagnie doit utiliser au minimum 80% de ses créneaux au risque qu’ils soient retirés. Heureusement, depuis le mardi 10 mars 2020, la commission européenne a décidé de la reconsidérer puisqu’elle n’était plus opportune et n’arrangeait pas les compagnies aériennes. Cette règle n’est donc plus d’actualité puisqu’elle a été suspendue comme elle l’avait déjà été après les attentats du 11 septembre 2011 et le développement du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2003 en Chine.
Par ailleurs, au cas où un vol déjà payé est annulé par une compagnie aérienne, le client a le droit de se faire rembourser son billet d’avion. Il a également la possibilité de reporter le vol à une date ultérieure. Si l’annulation ou le report n’est pas l’initiative de la compagnie mais vient du client, en fonction de la compagnie concernée, la réaction diffère. Pour certaines grandes compagnies comme Air France, le report peut se faire sans frais supplémentaires et il peut même annuler et se faire rembourser sans pénalités. Pour d’autres compagnies, notamment certains low-costs, il n’y a pas de remboursement si l’annulation vient du client.
Aussi, le coronavirus a été reconnu comme une situation de force majeure. Les compagnies aériennes ne sont donc pas tenues d’indemniser les clients en cas d’annulation de vols.
Il faut noter que l’annulation du vol par la compagnie n’annule pas systématiquement toutes les autres prestations si elles avaient été faites séparément. Si par exemple, vous aviez réservé un logement, une chambre d’hôtel ou encore un moyen de déplacement, le fonctionnement pourrait ne pas être le même. Dans ces cas, il faudra vérifier attentivement les conditions d’annulation des réservations concernées en vue de savoir ce qui doit être fait.
En termes de manque à gagner, l’impact du coronavirus sur les compagnies aériennes est énorme. En effet, d’après l’Association Internationale du Transport Aérien, le coronavirus pourrait causer un manque à gagner de 63 à 113 milliards de dollar aux compagnies aériennes pour l’année 2020. Ce chiffre peut continuer à grimper et affecter considérablement les activités du secteur même plusieurs années après la crise.
Pour conclure, si l’AITA et tous les autres acteurs ne voient pas encore le bout du tunnel et ne savent pas exactement jusqu’où cette situation peut mener, une chose est bien sûre ; toutes les compagnies aériennes ne résisteront pas au covid-19 et on risque de compter un nombre colossal de compagnies en faillite.