L’armée américaine a retiré le 4 avril les avions de combats qu’elle avait engagés dans la campagne internationale en Libye, a annoncé le Pentagone, après que Washington eut accepté ce week-end de prolonger ses frappes pendant 48 heures.
Initialement, les États-Unis avaient prévu de retirer leurs avions de combat et leurs missiles Tomahawk du théâtre des opérations à partir du 3 avril, ses alliés de l’Otan ayant pris les opérations en main depuis le 31 mars.
Mais le 3 avril, Washington a accepté la demande de l’Otan de mener des frappes en Libye jusqu’au 4 avril en raison « du mauvais temps récent ».
Depuis le 4 avril à 22h, plus aucun avion de combat américain n’a effectué de sortie, a annoncé le capitaine Darryn James, un porte-parole du Pentagone, qui a toutefois souligné que les appareils se tenaient prêts à intervenir « au cas où l’Otan en ferait la demande ».
Entre 22h le 3 avril et 10h le 4 avril, les avions de combat américains ont effectué au moins deux raids, mais aucun missile Tomahawk n’a été tiré, a ajouté le capitaine James.
L’armée américaine ne devrait plus fournir désormais que des avions destinés à effectuer des ravitaillements en vol et effectuer des missions de brouillage et de surveillance.

