Dassault et BAE s’accordent sur un drone franco-britannique

Le 14 mars, Dassault Aviation et BAE Systems ont annoncé la signature d’un accord de principe pour « la préparation et la soumission d’une proposition de drone MALE aux ministères de la défense français et britannique ».

Ce MoU (Memorendum of Undestranding) pose les bases de la future coopération franco-britannique dans le domaine des drones Moyenne Altitude Longue Endurance (Male), et s’inscrit dans le cadre de l’Accord de défense signé par les deux pays en novembre 2010.

Ce futur drone sera basé sur l’actuel Mantis britannique. BAE sera le maître d’oeuvre et Dassault se chargera de l’intégration des systèmes. Le coût total du programme est estimé à 500 millions d’euros et les premiers engins pourraient être livrés en 2016 ou 2017. Pour l’heure, le Mantis affiche une masse maximale de cinq tonnes et une autonomie d’environ 24 heures. Ses premiers vols remontent à octobre 2009.

« Une solution BAE Systems/Dassault Aviation gagnante assurera au Royaume-Uni et à la France le maintien de leurs compétences de haut niveau dans le domaine aéronautique. », a assuré Kevin Taylor, Directeur de BAE Systems.

« Ce dont nous avons besoin, c’est d’une décision rapide par les deux gouvernements », a commenté de son côté Éric Trappier, directeur général international de Dassault Aviation.

Cette décision fait d’ailleurs l’objet d’un vif débat entre militaires et industriels liés aux politiques. Les militaire réclament un achat sur étagère qui fournirait rapidement des drones à la Frances (le MQ-9 Reaper américain livrable en 2014), tandis que les industriels soutiennent un drone européen. Le programme Talarion qui rassemble Français, Allemands et Espagnols est une solution, mais son financement semble compromis.

Sources : BAE Systems et Dassault Aviation

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