Le satellite CryoSat-2 prêt au lancement
23 septembre 2009 · 0 Commentaire
CryoSat-2, le nouveau satellite de recherche, est prêt à réaliser sa mission « glaciaire ». Le satellite étudiera l’état et l’évolution des calottes polaires et de la banquise.
Achevé en septembre 2009, CryoSat-2 vient de franchir une nouvelle étape avant son lancement. Au titre d’une campagne d’essais de plusieurs mois, conduite dans les installations d’IABG à Ottobrunn, Astrium a prouvé que le satellite est qualifié « apte au vol » et prêt pour son exploitation dans l’espace. En décembre prochain, CryoSat-2 sera acheminé au cosmodrome russe de Baïkonour, au Kazakhstan, pour entamer sa mission « glaciaire » début 2010.
Le satellite radar CryoSat-2 fournira des données tridimensionnelles de la calotte glaciaire et de la banquise.
François Auque, CEO d’Astrium, leader européen du secteur spatial, soutient activement cette mission : « Pour la première fois, un satellite européen fabriqué par Astrium livrera des données précises sur le volume de la calotte glaciaire. Il fournira à la communauté scientifique un panorama global de la situation et permettra ainsi de dresser un bilan détaillé de l’ampleur de la fonte des glaces dans les zones concernées. Il s’agit là d’une réelle avancée dans l’évaluation du changement climatique, qui montre combien les technologies industrielles bénéficient à chacun de nous sur Terre ».
CryoSat s’attachera principalement à mesurer les calottes polaires et la banquise, qui influent considérablement sur le bilan radiatif de la Terre. Si les calottes glaciaires du Groenland et de l’Antarctique fondent abondamment, l’écoulement pourrait bouleverser les grands courants océaniques et avoir des conséquences imprévisibles sur le climat planétaire.
Pendant au moins trois ans et demi, CryoSat mesurera la calotte glaciaire polaire et la banquise avec une précision inédite. Le satellite pourra déterminer avec exactitude l’épaisseur de la glace de mer et grâce à ses deux antennes radars les changements aux interfaces terre-glace. Par ailleurs, les données transmises par le satellite-radar contribueront à préciser la corrélation entre la fonte des glaces polaires et la montée du niveau des océans.
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par info-aviation

