Le gouvernement syrien a reçu six MiG-31 d’interception fournis par la Russie en vertu d’un accord signé en 2007 (source : BGN News).
Les avions sont arrivés récemment à la base de Mezze à la périphérie de Damas.
La Syrie a déclaré avoir commandé huit MiG-31E dans le cadre d’un accord de défense signé avec la Russie en 2007. Cet accord avait d’abord été confirmé à l’époque par le chef de la United Aircraft Corporation russe (UAC), Alexei Fyodorov, puis réfuté par Anatoly Isaykin, directeur du bureau des exportations d’armes Rosoboronexport, qui en 2010 a décrit la vente comme « un canular journalistique ».
Mais ni la Russie ni les autorités syriennes n’ont jusqu’ici commenté publiquement ces affirmations.
Entré en service au début des années 1980, le MiG-31 est un intercepteur redoutable. Son plafond est de 24 200 mètres avec un rayon d’action de 1200 km et pouvant voler à plus de 3000 km/h (Mach 2,83).
Bien que relativement ancien, il demeure une plate-forme hautement performante équipée de capteurs et d’armes récents. Il dispose en particulier du radar à balayage électronique Zaslon-A (plus connu sous le nom de code OTAN « Flash Dance ») qui offre une portée visuelle impressionnante en détectant des cibles aériennes sur 200 km à l’avant et 90 km à l’arrière. Il est capable de suivre dix cibles et d’en engager quatre simultanément en étant couplé avec des missiles air-air R-33 à guidage radar semi-actif, et des missiles R-37 à longue portée.
Le MiG-31 est capable d’intercepter et de détruire n’importe quelle cible aériennes tels que des chasseurs, des bombardiers, des drones, des missiles de croisière, et même des satellites à basse altitude .
La Russie compte environ 200 MiG-31 en service qui sont modernisés pour rester opérationnels jusqu’aux années 2030. À l’exception de la Russie (et maintenant peut-être la Syrie), seul le Kazakhstan opère des MiG-31.




