Posté dans  Avions de combat

La vente du Rafale financée par la France

2 avril 2015   ·   1 Commentaire

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Le contrat de vente de 24 appareils à l’Egypte signé le 16 février 2015 sera soutenu par des prêts à longs termes du gouvernement français pour garantir le financement.

Ce financement s’effectuera via la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface), une société d’assurance privée qui garantit pour le compte de l’État des contrats d’exportation civils et militaires. Pour la vente du Rafale à l’Egypte, la Coface fournira ainsi des services d’assurance-crédit avec le soutien de banques françaises (Crédit agricole, BNP Paribas, Société Générale) pour financer environ la moitié hors acompte.

En clair, la France souhaite tellement réussir cette première vente qu’elle utilise ses propres banques pour financer son client jusqu’à l’assurance.

Ce mécanisme de financement pourrait s’appliquer à des futurs contrats pour la vente du Rafale. Une proposition a été faite à la mi-mars pour l’achat de 16 à 18 avions par la Malaisie, et le Qatar prévoit d’acquérir 36 avions.

Les atouts du Rafale

Le Rafale affiche des caractéristiques attrayantes sur le segment des avions de 4ème génération lui permettant même de rivaliser au combat avec des avions furtifs de 5e génération.

Primo, c’est un avion de combat mutlirôle doté d’un radar à balayage électronique (AESA) et d’un moteur Snecma M88-2 qui a déjà fait ses preuves en opérations en Afghanistan et en Libye.

Secundo, le Rafale est fabriqué en version terrestre et navale ce qui séduit les pays opérant des porte-avions comme l’Inde ou qui cherchent à en acquérir.

Enfin, le Rafale est équipé d’une gamme complète de munitions issus de différents missiliers (MBDA, Raytheon, Sagem) qui lui évite d’être dépendant d’un seul fournisseur et de pâtir d’un embargo. Dassault propose également des conditions plus clémentes sur l’accès au code source du logiciel et sur le transfert de technologies comparé aux fabricants américains. Cela permet aux pays-clients d’avoir une plus grande autonomie pour décider comment modifier l’avion pour l’adapter à leurs besoins en mission.

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Commentaires postés ( 1)

  1. gg dit :

    Rien d’extraordinaire, les USA et les autres font exactement la même chose depuis très longtemps, sauf que la France s’y met aussi, on ne va pas s’interdire cela, si le partenaire est crédible. regardez comme les USA s’empressent de lever l’embargo sur les F16 et les pièces détachées, pour corriger leur erreur politique, ils voulaient faire chanter l’egypte, sauf que Sisi décidé de changer de crémerie, les USA prête 1 milliards $ pour que l’egypte achete leur matériel.





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