Aselsan et Thales UK ont signé un nouvel accord pour développer un système de lance-missiles légers multirôles (source : Thales).
Les deux sociétés ont réaffirmé leur partenariat lors d’une cérémonie de signature au salon IDEX 2015 à Abu Dhabi le 22 février. Le nouvel accord couvre le développement d’un LMM (Lightweight Multirole Missile) en deux versions : l’un à quatres missiles, l’autre plus grand à huit missiles.
La coopération entre les deux entreprises a démaré en 2010, avec les premiers tirs d’essais en 2014. Le dernier accord couvre de nouveaux tests de tir - d’abord dans le domaine maritime - puis une extension vers d’autres domaines du marché.
Le LMM a été conçu par Thales comme un système de lance-missiles à faible coût, capable d’engager un large éventail de plateformes aériennes, mais aussi sur terre et sur mer vers des cibles situés à environ 8 km via un guidage laser LOSBR (Line-Of-Sight Beam Riding).
Dans le domaine maritime, Thales conçoit le LMM comme un système efficace pour contrer une petite attaque rapide côtière comportant des cibles semi-solides tels que des canots pneumatiques à coque rigide.
Le LMM devra répondre aux exigences du Royaume-Uni pour son programme d’arme guidée anti-surface baptisé Martlets. Les missiles du LMM seront lancés depuis le nouvel hélicoptère AgustaWestland AW159 Lynx Wildcat HMA.2 de la Royal Navy.
Pour adapter le LMM aux applications maritimes, Aselsan et Thales ont développé deux variantes du système de lance-missiles LMM. La première comporte une tourelle gyro-stabilisée à deux axes pouvant accueillir quatre missiles prêts au lancement, un stabilisateur électro-optique (incorporant un émetteur laser pour guider le faisceau d’orientation) et un afficheur. Cette configuration légère a été conçue pour fournir une réactivité et une manoeuvrabilité accrue.
Aselsan a également développé un système de lancement plus large, intégrant deux modules LMM de quatre cellules et un stabilisateur électro-optique séparé. Ce dernier est conçu pour cibler de plus grandes cibles comme des bateaux.
Aselsan et Thales ont déjà effectué des essais en 2014 dans la région d’Istanbul pour démontrer les performances de stabilité et de suivi de la gamme de capteurs électro-optiques.





