Le CF-18 canadien à l’aube de son retrait

CF-18 canadien

Le gouvernement canadien a publié ses conclusions dans un rapport sur le remplacement de sa flotte vieillissante de chasseurs CF-18 (source: Gouvernement du Canada).

Cette évaluation, menée par l’Aviation royale canadienne (ARC) et publiée le 10 décembre, visait à examiner les coûts et les risques associés au maintien des 77 chasseurs Boeing CF-18, et à l’acquisition d’une nouvelle plateforme parmi les candidats suivants : Boeing F/A-18E/F Super Hornet, Dassault Rafale, Eurofighter Typhoon, ou Lockheed Martin F-35 Lightning II.

La commission a examiné la pertinence des différentes plates-formes de combat à travers une gamme de rôles opérationnels potentiels qui comprenait: la défense de l’espace aérien canadien, la protection des événements internationaux au Canada (tels que les Jeux olympiques), la protection contre une attaque terroriste, les opérations à l’étranger, les combats d’Etat à Etat, et les secours en cas de catastrophe. La nouvelle plateforme devra être opérationnelle à partir de 2020 (année où le CF-18 doit être retiré du service) jusqu’à l’horizon 2030, voire au-delà.

La plupart des conclusions de l’étude sont confidentielles pour des raisons évidentes de sécurité nationale et d’enjeux commerciaux. Mais l’essentiel du rapport publié est un calcul du niveau de risque inhérent à la sélection de modèles d’avions de chasse différents pour des missions variées. L’étude révèle toutefois que le maintien à long terme du CF-18 au-delà de 2025 s’avère risquée et coûteuse. Une autre option serait de disposer d’une flotte multi-plate-forme, mêlant plusieurs avions différents.

Cette étude appelle plusieurs remarques. D’une part, le F-35 de Lockheed Martin et le Gripen E/F de Saab seront probablement les seuls avions de combat encore en production après 2025, à moins que Eurofighter ou Dassault réussissent à décrocher un gros contrat d’exportation d’ici là. Saab sera probablement écarté du fait que la Suède n’est pas membre de l’OTAN laissant ainsi la voie libre au F-35.

On note également que le gouvernement canadien n’évoque pas le rôle des drones dans ces acquisitions jugeant que la technologie n’est pas suffisamment mûr pour répondre aux critères de missions.

Lire le rapport de l’ARC

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