Le F-35B vient d’être interdit de vol par mauvais temps de peur que la foudre fasse exploser son réservoir de carburant.
Les ingénieurs ont découvert que les réservoirs du F-35 n’étaient pas suffisamment protégés contre la foudre – un comble de l’ironie pour un avion qui s’appelle le Lightning II (foudre en anglais).
L’information a été révélée par le Pentagone dans un rapport (voir p. 27-43) établi par le Bureau d’Essais et d’Evaluation Opérationnelle du Pentagone en 2012. Ce dernier interdit au F-35B de s’approcher pendant ses essais à moins de 25 miles (40km) d’une tempête, en attendant que le système de régulation de la pression partielle d’oxygène dans les réservoirs soit modifié.
Un autre défaut des réservoirs empêche l’avion de redescendre rapidement à basse altitude, une limitation d’emploi que le Pentagone qualifie d’inacceptable au combat comme à l’entraînement.
D’autres examens, menés par l’US Air Force et par le constructeur Lockheed Martin, ont révélé une série de criques sur l’aile droite et le moteur du F-35A (la version de l’avion basée à terre) ainsi que sur des pièces de la variante F-35B.
« Toutes ces découvertes vont demander des actions de mitigation qui peuvent aller jusqu’à la redéfinition de certaines pièces et à des masses additionnelles », explique le document du Pentagone.
La Grande-Bretagne achète le F-35B à décollage court et atterrissage vertical pour remplacer ses Harrier, déjà retirés du service, dans toutes ses missions. Mais la version F-35B commandée par la Royal Navy est la plus lourde, la moins performante et la plus onéreuse des trois variantes (F-35A terrestre, F-35B à décollage court et atterrissage vertical, et F-35C catapulté depuis porte-avions), en partie à cause de la turbine d’appoint qu’il embarque pour assurer sa sustentation lors de l’appontage vertical sur les futurs porte-avions de la Navy.
Le F-35B doit être en service sur les porte-avions de la Royal Navy britannique et dans la Royal Air Force en 2018.
Le problème des réservoirs est le deuxième coup sévère porté au programme depuis les dernières semaines. Le mois dernier, le Canada a renoncé à acheter 65 F-35 de peur d’affronter des coûts d’exploitation exorbitants. L’Italie a aussi réduit ses achats à 90 F-35 au lieu des 131 prévus initialement. Enfin, le gouvernement américain lui-même souhaite retarder ses commandes.





on se réjouis des problèmes multiples du f-35 dans l’espoir de le voir rater son principal objectif,à savoir tuer toute concurrence de l’industrie européenne dans le domaine des avions de combat…peut on effectivement y croire ?
Les F35 comme tous les avion ne volent pas avec de l’essence, mais avec du kérosène aviation, de divers types …
Le PB semble être que la génération d’inerting gas (Azote)dans les réservoirs ne suit pas les assez rapidement les variations d’altitude, donc pour équilibrer les pressions, de l’air doit être admis par des valves de sécurité …
D’où un mélange plus oxygéné que prévu dans les réservoirs !
De là a risquer une explosion, il y a de la marge, il n’y a que qq années que les « Inerting systems » sont obligatoires, même l’A380 n’y répond pas !
Bon, vu les prix des F35 et de leur entretien, ce n’est pas étonnant que beaucoup se désistent, et cherchent autre chose, mais côté « stealth », le choix n’existe pas !
JPRS