Les drones américains surveillent la Syrie
20 février 2012 · 2 Commentaires
Des drones de reconnaissance américains surveillent les événements en Syrie en proie aux affrontements sanglants entre le régime et l’opposition, a annoncé le 19 février la chaîne télévisée NBC se référant à des sources au Pentagone.
« Un bon nombre de drones opèrent dans le ciel de la Syrie afin de surveiller les attaques de l’armée lancées contre les forces de l’opposition et la population civile », a confié un responsable du Pentagone au correspondant de la chaîne, Jim Miklaszewski.
On ignore le type de drone qui est déployé en Syrie par le Pentagone mais il pourrait s’agir de drones furtifs RQ-170 (dont un exemplaire a été récupéré par les Iraniens) ou même de MQ-9 Reaper (photo) qui assurent la surveillance des frontières aux États-Unis.
Les sources du Département de la Défense américain soulignent que le recours aux drones ne signifie pas les préparatifs à une opération militaire, l’administration américaine espérant, de cette façon, obtenir « des preuves visuelles » pour la communauté internationale pour lui permettre de réagir aux actions menées par Damas.
Selon la NBC, des représentants de la Maison blanche, du Département d’État et du Pentagone ont admis que l’administration de Barak Obama avait discuté d’une éventuelle opération humanitaire en Syrie. Toutefois, certains responsables estiment qu’une pareille opération risque d’impliquer militairement les États-Unis dans le conflit syrien.
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par info-aviation
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Il est surprenant que la défense aérienne syrienne ne réagisse pas, alors qu’à priori, sauf s’il s’agit du RQ170, les drones se détectent assez bien (cf l’intervention d’un mig et la destruction d’un drone « géorgien » il y a quelques années). En outre il s’agirait d’une violation caractérisée de l’espace aérien syrien. Alors que les satellites espions sur une orbite « iranienne » peuvent assez facilement surveiller la Syrie et fournir des informations plus que précises. Et sans risque d’incident. Ce d’autant que les enjeux sont moindres comparés à l’Iran qui pouvait justifier l’emploi risqué d’un RQ170 et toute sa technologie sensible.
Probablement ils veulent eviter les erreurs de la guerre avec Israel dans laquelle ce pays avait detruit la quasi totalite de la defence anti aerienne syrienne, dans le golan, grace aux renseignements fournis par des drones - cibles que les syriens detruisaient facilement c’etait… en 1982! ca nous rajeunis pas!