Posté dans  Bombes & Missiles

Les nouveaux missiles russes « invulnérables »

19 décembre 2011   ·   1 Commentaire

La Russie va mettre au point un nouveau missile balistique intercontinental à combustible liquide de près de 100 tonnes et capable de percer la future défense antiaérienne des États-Unis, a annoncé le 16 décembre aux journalistes le commandant des Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN), le général Sergueï Karakaïev.

« La décision a été prise de mettre au point un nouveau système de silos équipé d’un missile lourd à combustible liquide, possédant des possibilités accrues de percer la future DCA américaine », a indiqué le général.

Selon lui, le nouveau missile remplacera le missile balistique lourd R-36M2, dit « Voevoda », et connu en Occident sous le nom de Satan.

Conçu en 1979 par le bureau d’études Ioujnoïé de Dniepropetrovsk, dans l’est de l’Ukraine, le RS-20V Voevoda , dont le R-36M2 est la dernière modification, est le missile intercontinental le plus puissant du monde. Il est doté d’une ogive multiple composée de dix charges. Sa portée maximale est de 11.500 km, et il pèse plus de 210 t au décollage. Le missile peut emporter une charge utile de 8,8 t.

Par ailleurs, le général Sergueï Karakaïev a affirmé que les nouveaux missiles balistiques intercontinentaux russes de type Iars, Topol-M et Boulava ne peuvent pas être interceptés par le système de défense antimissile américain.

« Nos nouveaux missiles possèdent des caractéristiques qui les rendent invulnérables à toutes les étapes du vol », a-t-il déclaré aux journalistes. Selon le général, ces missiles russes sont caractérisés par une phase d’accélération beaucoup moins prolongée que celle des missiles d’anciens types.

« Durant cette phase, le missile effectue des manœuvres intenses en termes d’altitude et de direction, rendant impossible la prédiction du point de rencontre pour un intercepteur », a expliqué M. Karakaïev.

Pour y parvenir, les concepteurs ont dû résoudre une série de problèmes techniques. Il s’agissait notamment de créer une structure solide et légère, des propulseurs puissants et des instruments de contrôle capables de supporter des surcharges considérables.

« Les essais en vol effectués ces dernières années ont montré que ces objectifs ont été atteints », a constaté le général.

La phase initiale du vol, celle d’accélération, est baptisée par les professionnels « phase active ». C’est précisément à cette étape qu’un missile prend la vitesse nécessaire pour parcourir des milliers de kilomètres et atteindre la cible.

« L’ennemi a tout intérêt à abattre le missile lors de la phase active, avant la séparation des charges. Car dès qu’elles se seront séparées, il faudra les détecter et les détruire une à une, en les isolant des leurres qui les accompagnent et en surmontant les brouillages actifs qui empêchent le guidage des antimissiles », a précisé le commandant en chef des troupes RVSN.

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    Commentaires postés ( 1)

    1. marcos dit :

      ce machin « satan » est vraiment consut pour les américains. sacher aussi qu ils sont au labo pour le neutraliser





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